đŸ‡«đŸ‡· Toshiaki Toyoda et sa vision de la sociĂ©tĂ© japonaise en trois films.

—

par

dans

Toshiaki Toyoda est un scĂ©nariste et rĂ©alisateur nĂ© dans la prĂ©fecture d’Ìsaka dans les annĂ©es 70 et qui fait parti de ce que l’on appelle la shinjirui. Alors qu’il est encore lycĂ©en, Toshiaki se destine Ă  devenir joueur professionnel de shƍgi et c’est grĂące Ă  cette passion qu’il fera son entrĂ©e dans le monde du cinĂ©ma en participant, en 1991, Ă  l’Ă©criture du scĂ©nario du film Checkmate de Sakamoto Junji dont les personnages sont des joueurs de shƍgi. En 1996, il travaillera Ă  nouveau avec ce mĂȘme rĂ©alisateur sur le film Billiken avant de faire ses dĂ©buts, seul, derriĂšre la camĂ©ra avec son premier long mĂ©trage Pornostar (ăƒăƒ«ăƒŽă‚čă‚żăƒŒ). DiffusĂ© en 1998, Pornostar est un rĂ©cit visuellement impressionnant et nihiliste qui met en scĂšne un homme soucieux d’éliminer les yakuza qu’il perçoit comme dangereux et surtout inutile Ă  la sociĂ©tĂ©. En 2001 sort Blue Spring ( é’ă„æ˜„) qui suit des lycĂ©ens en colĂšre, sans direction et explore leur dynamique sociale. Et c’est en 2003 que Toshiaki Toyoda clos cette trilogie de films qui se concentre sur les jeunes en colĂšres, leur virilitĂ© et les Ă©trangers de la sociĂ©tĂ© avec 9 Souls (ăƒŠă‚€ăƒłăƒ»ă‚œă‚Šăƒ«ă‚ș), un film dans lequel le rĂ©alisateur combine la comĂ©die noire de son premier long mĂ©trage avec la riche caractĂ©risation du deuxiĂšme sans sacrifier son esthĂ©tisme et son cĂŽtĂ© punk. C’est avec ces films que le rĂ©alisateur donne un aperçu de sa vision de la sociĂ©tĂ© et s’illustre dans le lost decade japonais des annĂ©es 90 avec cette triade.

Un nouveau dans le genre yakuza.

Le yakuza eiga (ăƒ€ă‚Żă‚¶æ˜ ç”» ou ăƒ€ă‚Żă‚¶ăˆă„ăŒ), ou film de yakuza en français, est un genre qui se concentre principalement sur les relations et la vie de la mafia japonaise. À savoir qu’il existe deux sous genres : les NinkyĂŽ eiga, des films chevaleresques, idĂ©alistes et formalistes avec une dimension moralisante qui Ă©mergent dans les annĂ©es 60 et les Jitsuroku eiga, des films anarchistes, plus violents et plus rĂ©alistes car basĂ©s sur des histoires vraies qui font leur apparition dans les annĂ©es 70. Et quand on pense avoir tout vu avec Kitano, Suzuki, Akira Kurosawa, Kinji Fukasaku ou encore Takashi Miike, Toshiaki Toyoda marque aussi un grand coup dans le genre yakuza avec son premier long mĂ©trage : Pornostar.

Pornostar c’est un film nihiliste aux moments sombrement comiques et poĂ©tiques mĂ©langĂ©s Ă  cette image punk dans lequel le rĂ©alisateur dĂ©peint une sociĂ©tĂ© japonaise juvĂ©nile et irrĂ©cupĂ©rable sous l’influence des yakuza dans les quartiers chauds de Tokyo. Entre 1997 et 1999 le nombre de membres et d’associĂ©s connaĂźt une trĂšs lĂ©gĂšre augmentation et bien que les yakuza soient trĂšs prĂ©sents Ă  cette Ă©poque et influencent une partie de la jeune sociĂ©tĂ©, ils ne font pour autant pas l’unanimitĂ© et on peut le voir avec le personnage d’Arano. Dans son film le rĂ©alisateur montre des mafieux fiers de crier leur appartenance Ă  un certain groupe et distribuer des prospectus pour le recrutement. Les bandes organisĂ©es au Japon sont banalisĂ©es. Toshiaki Toyoda s’occupe du cas d’une adolescence en dĂ©tresse Ă  travers le cadre des yakuza et de leurs rĂ©seaux pourris et bien implantĂ©s dans la sociĂ©tĂ©.


Dans son film, le personnage d’Arano est un jeune homme mystĂ©rieux, sociopathe presque catatonique, marginal manipulĂ© par ceux qu’il dĂ©teste et embarquĂ© dans le rythme de vie de personnages peu recommandables que sont la bande de Kamijiro. Le tout sur des musiques punk-rock Ă©poustouflantes et bruyantes. Arano traĂźne avec des personnages infĂąmes et jeunes aspirants de la pĂšgre nippone qui pensent avoir le contrĂŽle sur ce dernier en se servant de lui pour faire le sale boulot. Dans ce long mĂ©trage les femmes ne sont que secondaires, presque inintĂ©ressantes et souvent ignorĂ©es, il n’y a de place qu’à la violence et on peut le voir lorsque Kamijiro ne bouge pas quand une femme l’embrasse et ignorant sa proposition d’aller au Grand Summer of Love, d’aller ailleurs et plus loin que cette ville Ă©touffante rongĂ©e par la cruautĂ© et la criminalitĂ©.

C’est un premier film violent et cru avec une scĂšne d’ouverture qui, grĂące Ă  la musique et au travail de camĂ©ra, nous montre cet esprit rebelle, ce cĂŽtĂ© dĂ©vastateur et meurtrier qui accompagne et incarne ce personnage qui arrive au ralenti face Ă  nous telle une bombe humaine Ă  retardement. Un monde dans lequel seule la violence rĂšgne et oĂč chaque homme semble ĂȘtre un yakuza ou sur le point de le devenir. Une sociĂ©tĂ© dominĂ©e par la criminalitĂ© qui fait tomber Arano dans une spirale de violence, d’instabilitĂ© mais surtout de recherche d’identitĂ©. On parle ici de recherche d’identitĂ© mais surtout de but parce qu’Arano n’en a pas vraiment et les loisirs de la vie moderne (bornes d’arcades, skateboard..) ne sont pas suffisants pour compenser sa misĂ©rable existence. Un homme violent qui tentera de s’adoucir avec Alice, une femme obsĂ©dĂ©e par lui et qui reprĂ©sente ce qu’il y a de doux dans ce monde malgrĂ© la scĂšne avec le lecteur CD portatif et la drogue.

Mais cette lĂ©gĂšretĂ© n’est qu’une façade. Il est ce qu’il y a de plus sombre chez un homme destructeur qui Ăšre sans but prĂ©cis Ă©liminant l’inutile de la sociĂ©tĂ© et mettant en lumiĂšre le vide laissĂ© Ă  travers une gĂ©nĂ©ration ainsi que tous les problĂšmes sociaux et Ă©conomiques des dĂ©cennies passĂ©es. À la fin c’est Arano qui est vu comme quelqu’un d’inutile Ă  la sociĂ©tĂ© avant de partir dans un combat inĂ©gal et perdu d’avance. Un premier film sombre qui annonce la couleur de ceux Ă  venir.

La source de l’imagination et de la crĂ©ativitĂ© est la colĂšre. Il y a une profonde colĂšre en moi. Ça ne s’estompe pas. La sociĂ©tĂ© est toujours irrationnelle. » – Toshiaki Toyoda.

« Les gens qui savent ce qu’ils veulent me font peur. »

« Cette violence des lycĂ©ens n’est pas seulement un phĂ©nomĂšne japonais, elle est prĂ©sente partout, c’est international. Ce qui distingue celle du Japon tient peut-ĂȘtre Ă  ceci : d’une part les bandes qui se crĂ©ent dans les lycĂ©e singent le modĂšle yakuza avec un boss et deux lieutenants. » – Toshiaki Toyoda

Dans son deuxiĂšme film, Blue Spring, sorti en 2001, Toshiaki Toyoda pointe du doigt une jeunesse en colĂšre et dĂ©sespĂ©rĂ©e lĂ  oĂč la violence et le suicide sont les seuls Ă©chappatoires, tĂ©moin d’absentĂ©isme et d’automutilation, le tout encore sur une BO au style punk-rock. On suit ces jeunes sans direction en explorant leur dynamique sociale. Le fait d’ĂȘtre sans direction et de ne pas ĂȘtre guidĂ© est montrĂ© via le manque d’adultes et surtout d’enseignants. Le peu d’enseignants qu’il y a dans ce lycĂ©e fuient les Ă©lĂšves violents et on le voit Ă  la scĂšne d’intro oĂč un professeur court en hurlant, tandis que des Ă©lĂšves le pourchassent, avant de s’enfuir dans un taxi devant l’école. Cela crĂ©er une sorte de spirale oĂč, sĂ»rement Ă  cause de leur milieu social, les jeunes se tournent vers la violence et ne suivent plus les cours. Ils sont de moins en moins intĂ©ressĂ©s ce qui ne motive plus les professeurs qui abandonnent des Ă©lĂšves qui essayent de combler le fait d’ĂȘtre dĂ©laissĂ©s en s’associant Ă  des figures qui imposent une forme de respect et d’admiration. Pour eux, les yakuza sont une image de rĂ©ussite et ils veulent, ou en tout cas essayent, de leur ressembler en imitant le modĂšle de la PĂšgre japonaise avec un chef et des lieutenants.

C’est un long mĂ©trage avec des jeunes Ă  la dĂ©rive et un systĂšme Ă©ducatif presque inexistant qui les pousse Ă  la violence et au crime, ce que l’on peut voir avec la scĂšne oĂč Yukio tue l’un de ses camarades au couteau. Il y a un parallĂšle avec Kids Return de Kitano sorti en 1996 oĂč deux jeunes qui lĂąchent les cours et cherchent Ă  se faire respecter entrent dans cet engrenage de violence en devenant soit boxeur soit mafieux. Les professeurs sont dĂ©sespĂ©rĂ©s et ne cherchent plus Ă  les aider parce qu’ils sont des causes perdues pour lesquelles il est inutile de faire quoique ce soit de plus puisqu’ils ne vont rien faire de leur vie. Ils finissent par ĂȘtre ces jeunes sans direction reprĂ©sentĂ©s avec la scĂšne oĂč il tourne en rond en vĂ©lo dans la cour, sans aucun but prĂ©cis.

Mais l’abandon de ces jeunes en difficultĂ©, dans Blue Spring, va jusqu’à l’abandon de ce lieu d’enseignement qui devient une prison dĂ©labrĂ©e plus qu’un lycĂ©e.
Mais tous les enseignants n’abandonnent pas les Ă©lĂšves, comme le personnage du jardinier, Hanada, qui essaye de leur donner des repĂšres, des conseils et les Ă©duque via les fleurs. La seule belle chose que les jeunes entretiennent avec soin dans ce lycĂ©e sombre. MĂȘme aprĂšs le meurtre commis par Yukio, Hanada ne le lĂąche pas, allant jusqu’à courir aprĂšs la voiture de police ou courir vers le bĂątiment pour aider et secourir Aoki au bord du vide. Il n’oublie pas que malgrĂ© les bĂȘtises qu’ils peuvent faire, avec des degrĂ©s d’importance diffĂ©rents rappelons-le, ils ne restent pas moins des enfants. Ce rappel, le rĂ©alisateur n’oublie pas de nous le faire en mettant une photo de Yukio bĂ©bĂ© aprĂšs son meurtre, comme pour nous dire que malgrĂ© cela, c’était un jeune qui avait besoin d’aide. Et c’est l’ambiance gĂ©nĂ©rale de ce film, il y a du dĂ©sespoir, un cri Ă  l’aide qui rend l’atmosphĂšre sombre et malheureuse. Ces jeunes aux mauvaises frĂ©quentations et sans modĂšle correct qui suivent ce que les plus grands font, ne s’occupent d’eux qu’entre eux (on peut le voir Ă  cette scĂšne sur le toit oĂč Kujo, le personnage principal, coupe les cheveux de son ami) et se mettent en danger en testant leur virilitĂ©, leur courage et leur peur avec ce jeu oĂč ils tapent des mains dans le vide. Jeu qui ira trop loin jusqu’au suicide du meilleur ami de Kujo qui ne pourra pas le sauver Ă  temps.

À travers tout cela, Toshiaki Toyoda se demande si la sociĂ©tĂ© ne s’en sortirait pas mieux si les jeunes dĂ©pouillaient le contrĂŽle des adultes et Ă©taient au pouvoir. GrĂące Ă  ce film on comprend que pour le rĂ©alisateur ce n’est pas possible, il semble suggĂ©rer que dĂ©jĂ  trop de dĂ©gĂąts ont Ă©tĂ© causĂ©s. Des jeunes en difficultĂ© auront toujours besoin de l’aide d’un adulte pour ĂȘtre guidĂ©s, leurs milieux sociaux ne doivent pas ĂȘtre un frein a leur avenir et la criminalitĂ© n’est pas une solution. Pour Toyoda, la jeunesse trouve du bon Ă  ĂȘtre en colĂšre mais ne devrait pas se laisser prendre dans une spirale en suivant des mauvais exemples, elle ne devrait pas non plus ĂȘtre laissĂ©e tomber.

La dĂ©linquance juvĂ©nile est montĂ©e en flĂšche au cours de la dĂ©cennie, qui commence en 93, avec la dĂ©tĂ©rioration Ă©conomique consĂ©cutive Ă  l’Ă©clatement de la bulle spĂ©culative en 1980. Toyoda est proche de cette jeunesse et peut montrer avec beaucoup d’empathie le dĂ©sintĂ©rĂȘt de la sociĂ©tĂ© vis Ă  vis de ces jeunes qui viennent de milieux dĂ©favorisĂ©s. Elle aide plus les bourgeois que les Ă©tudiants dans le besoin qui ne sont pas pris en compte par les instances. Un problĂšme universel et qui ne concerne pas seulement le Japon.

The key to the future that opens every door.

Dans son troisiĂšme film, 9 souls, c’est une bande de criminels, aux diffĂ©rentes personnalitĂ©s, forces et faiblesses, que nous suivons. Des jeunes qui diffĂ©rent aussi par l’Ăąge, l’Ă©ducation et surtout par le crime qu’ils ont chacun commis. Toyoda utilise la technique de l’entonnoir dans son film oĂč d’entrĂ©e de jeu on aborde le sujet gĂ©nĂ©ral avec la scĂšne de la prison et de l’évasion puis suit la prĂ©sentation individuelle de tous les personnages. Au fur et Ă  mesure que le film progresse, le message devient plus important; en s’appuyant sur la vie des personnages et des personnes qu’ils ont dĂ» laisser derriĂšre eux en entrant en prison et de ceux qui vont entrer dans leur vie aprĂšs. C’est un film dans lequel des prisonniers recherchent la rĂ©demption, chacun Ă  sa maniĂšre pour ceux qui la pensent encore possible.

Au dĂ©but du film ce sont juste des Ăąmes Ă©garĂ©es qui ne savent oĂč crĂ©cher. Ce sont des marginaux qui ne correspondent plus aux attentes de la sociĂ©tĂ© Ă  cause de l’isolement et de la vie en communautĂ© qu’ils se sont créé entre eux en prison. Ils font face Ă  la libertĂ© de façon comique ce qui donne certaines scĂšnes loufoques comme ce moment oĂč les neufs prisonniers se sont tous invitĂ©s chez un partenaire de Torakichi sans gĂȘne et sans comprendre pourquoi cela dĂ©range tant sa femme. Ils ne sont plus en adĂ©quation avec la sociĂ©tĂ© qui ne les intĂšgre plus ou peine Ă  le faire. Nous voyons un peu de leur vie antĂ©rieure, leur confrontation avec leur passĂ© et des tentatives de rĂ©intĂ©gration. Cela crĂ©e de l’empathie entre nous et les personnages, on sent une certaine proximitĂ© et c’est ce que veut le rĂ©alisateur. À savoir si nous regardons ces personnes comme des prisonniers ou comme de simples humains, des Ăąmes. Est-ce qu’on accorderait une rĂ©demption Ă  ces neufs Ăąmes, pardonnerions-nous leurs crimes ? Il y a un vide existentiel dans ce film.

Toyoda utilise les diffĂ©rences Ă  son avantage et le montre via le dĂ©guisement. Le dĂ©guisement laisse suggĂ©rer un nouveau dĂ©part, une nouvelle personne. Ils ne sont plus ces hommes qu’ils Ă©taient en prison, ils essayent de changer pour s’intĂ©grer de nouveau mais ce sont des parias jugĂ©s dangereux et s’assimiler Ă  un groupe n’est pas aussi simple en tant que rejetĂ©s. C’est possible de s’intĂ©grer comme on peut le voir avec Ichiro Ushiyama qui se dĂ©guise et devient serveur parce qu’il est tombĂ© amoureux d’une femme. Mais leur dure personnalitĂ© et leur problĂšme, de colĂšre pour certains, refont surface Ă  un moment ou un autre. La colĂšre ou la vengeance, chacun son moteur. La vengeance est plus incarnĂ©e par le plus jeune des neufs Ă  qui la clĂ© du futur est remise. Comme si les adultes savaient que le mieux, pour celui qui a encore la vie devant soi, Ă©tait d’avancer et de pouvoir ouvrir toutes les portes, saisir les opportunitĂ©s. Comme dit plus haut, ce film est existentiel parce qu’il aborde un sujet qui sera toujours d’actualitĂ© malgrĂ© les annĂ©es passĂ©es. Selon le crime commis, est-ce qu’on regardera un homme pour ce qu’il est vraiment et pour ce qu’il essaye de devenir ou pour ce qu’il a fait dans le passĂ©. Toyoda nous montre bien qu’un prisonnier reste un homme avec une Ăąme qui peut ĂȘtre amoureux et qui veut changer. Il est plus facile de fuir la prison, pour eux, que de fuir leur passĂ©. En ville et en sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, le pĂ©nitencier est encore prĂ©sent, partout oĂč ils iront.

Les premiers films ont tendance Ă  aller vers les drames pour jeunes en mettant l’accent sur les dĂ©linquants. Cependant, avec 9 Souls, nous voyons quelque chose de beaucoup plus complexe. Le film parvient Ă  Ă©quilibrer la mĂȘme intensitĂ© des Ɠuvres prĂ©cĂ©dentes avec des Ă©lĂ©ments de surrĂ©alisme et de comĂ©die tout en abordant le sujet du systĂšme carcĂ©ral en se questionnant sur la rĂ©habilitation et la possibilitĂ© de retrouver une place au sein d’une communautĂ©. Son humour absurde n’est pas uniquement lĂ  pour dĂ©samorcer ou pour qu’on ait de l’empathie, le rĂ©alisateur rentre dans une dĂ©marche anti-manichĂ©enne du « ce n’est pas tout blanc, ce n’est pas tout noir ». Enfin Toshiaki Toyoda s’intĂ©resse Ă  la marginalitĂ© et Ă  ces gens que la sociĂ©tĂ© nipponne a mis de cĂŽtĂ©.



Commentaire

Une rĂ©ponse Ă  “đŸ‡«đŸ‡· Toshiaki Toyoda et sa vision de la sociĂ©tĂ© japonaise en trois films.”

  1. […] Toshiaki Toyoda et sa vision de la sociĂ©tĂ© japonaise en trois films. […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *