Certaines Ćuvres nous touchent par leur sincĂ©ritĂ©, et Frances Ha en est lâexemple parfait. DĂšs les premiĂšres scĂšnes, le film baigne dans une douceur rare, portĂ©e par Frances, une jeune femme aussi maladroite quâattachante.

Ce qui saute aux yeux dĂšs le dĂ©part, câest cette naĂŻvetĂ©, elle navigue entre son besoin dâindĂ©pendance et son dĂ©sir de connexion, cherchant un Ă©quilibre dans un monde qui ne lui fait aucun cadeau. Mais ce qui la distingue, câest son authenticitĂ©, peu importe la personne quâelle rencontre ou la situation dans laquelle elle se trouve, Frances reste toujours profondĂ©ment elle-mĂȘme. Cette fidĂ©litĂ© pure rend chacune de ses interactions aussi touchante quâinoubliable. Pourtant, derriĂšre son enthousiasme, se cache une solitude subtile, jamais affirmĂ©e mais omniprĂ©sente.
Le choix du noir et blanc, au-delĂ dâun simple effet visuel, Ă©voque un passĂ© intemporel, comme une vieille photo quâon redĂ©couvre avec Ă©motion. Greta Gerwig ajoute Ă cette impression un jeu simple et naturel, capturant parfaitement la maniĂšre dont Frances vit chaque instant Ă pleinement.

Frances Ha, câest une invitation Ă savourer la simplicitĂ©, Ă embrasser nos imperfections et Ă sâĂ©merveiller de ce que lâon peut offrir aux autres, sans jamais cesser dâĂȘtre soi.
Laisser un commentaire